Moins d’allergies
Des études scientifiques (étude publiée le 19 décembre dans la revue PLOS ONE en Suède) affirment que les nourrissons vivant avec plusieurs animaux domestiques auraient un risque plus faible d’allergies à l’âge adulte : ils renforcent leur système immunitaire.
1ère étude : était basée sur 1029 enfants âgés de 7 à 8 ans et a permis de constater que l’incidence des maladies liées à des allergies (Asthme, eczéma, rhume des foin …) était de 43% chez les enfants non exposés. Quant aux enfants ayant grandi avec trois animaux domestiques, leur risque de maladie est tombé à 24% seulement.
2ème étude : base de données comprenait des informations sur 249 enfants suivis par des pédiatres jusqu’à l’âge de 8-9 ans. Et elle a donné lieu au même constat, puisque le taux d’allergies chez les enfants ayant grandi sans animaux était de 48% contre 35% pour les enfants exposés à un animal et seulement 21% pour les enfants exposés à plusieurs animaux domestiques. La période clé serait en particulier la première année de vie.
Mais d’autres facteurs entrent en compte comme le fait de vivre ou non à la campagne ou à la ville ou encore d’avoir des frères et sœurs.
Développement psychomoteur
Les tout-petits tissent rapidement des liens très forts avec leur animal et s’identifient naturellement à lui. Comparé à nous qui utilisons des mots étranges pour lui, l’enfant trouve en effet, en l’animal, un être qui est plus à son niveau. Ils se retrouvent tous deux sur le terrain de la sensibilité et de l’émotion. Alors l’enfant va avoir tendance à adopter le même comportement que l’animal et à reproduire ses faits et gestes : courir comme lui (aide à la marche) jouer, se rouler attraper des objets (motricité fine)
Tous ces paramètres, ce sont de nouvelles expériences hautement bénéfiques pour lui et pour son développement personnel et psychomoteur.
Le développement verbal est favorisé, l’enfant voudra parler à son animal. Apprendre les couleurs….
Une source de bien être
Au-delà des bénéfices physiques que l’animal apporte à l’enfant, c’est aussi et surtout une sensation générale de bien-être qu’il lui procure. La complicité qui peut naître entre ces deux êtres fragiles peut parfois dépasser la compréhension des parents. L’enfant se sent proche de son animal préféré.
Il se développe et s’épanouit auprès de lui grâce aux différentes sources de communication dont il dispose, par le jeu, l’affection, la tendresse…
L’enfant dans son apprentissage à des périodes d’angoisses, de terreurs nocturnes, son animal peut l’aider à passer cette étape, en dormant dans sa chambre, qui cassera le rythme et apaisera naturellement l’enfant en le rassurant pas sa présence protectrice.
Si l’enfant ressent du chagrin ou de la peur, il va trouver du réconfort et de la sécurité auprès de son animal. C’est un peu comme son doudou vivant, son chien ou chat n’est pas un simple animal de compagnie pour l’enfant c’est un membre de sa famille ! Un ami très cher, un confident, il n’est par rare de voir un enfant parler à son chien, chat, lapin, à lui il peut tout dire.
Quand l’enfant perd son animal de compagnie, c’est une période difficile pour lui, à travers cette épreuve l’enfant comprendra la mort, qui fait partie de la vie. L’enfant aura besoin d’une cérémonie pour l’acceptation de la perte de son animal qui n’est pas seulement un chien, chat ou poisson rouge mais un être cher ….
Un facteur de responsabilisation
Pour l’enfant l’animal peut être un excellent moyen de responsabilisation. Apprenez-leur en grandissant à s’en occuper, à le nourrir, le sortir et à veiller à son bien-être. L’animal devient un vrai outil d’éducation. Et en plus cela booste le moral et leur confiance en eux.
Aide au surpoids
Pour les plus grands le contact avec un animal peut avoir une autre vertu, l’activité physique. Si vous possédez un chien l’enfant voudra probablement le sortir et c’est donc une excellente opportunité pour lui de se dépenser en suivant son chien en courant, à vélo…plutôt que de jouer sur des jeux vidéo qui augmentent le risque d’épilepsie et le surpoids.
L’animal de compagnie peut être aussi utilisé pour la diversification alimentaire, on peut jouer de ce qui est bon pour son animal l’est pour l’enfant. Exemple : « Ne pas donner du sucre à ton chien », ce n’est pas bon pour ses dents…